Je vous parlais en début de semaine du fait que mon cercle relationnel était surtout constitué d'une sororité mais avec quelques hommes (je ne suis pas contre les hommes, loin s'en faut) et de ma propre observation/perception ces hommes qui en font partie ont accepté leur part féminine et la vibrent …
Et parmi eux, mon âme-sœur; avec laquelle j'ai pris conscience il y a peu, que ce qu'on a vécu depuis presque 3ans, c'était comme vivre dans la vraie vie, la relation de mon masculin et féminin sacrés…
J'ai vécu énormément de transformations internes, de compréhensions, de guérisons toujours sur fond sonore de ma relation de couple …
Ce que j'ai vécu avec lui m'a permis d'arriver à ces moments où :
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où je reconnais et me guéris du mal qui m'a été fait plus jeune (période que mon cerveau a totalement effacé mais que mon corps a jugé bon d'exprimer, d'extérioriser fin d'année dernière, car j'étais prête et équipée pour pardonner, guérir et transmuter…
Ce fut assez violent mais efficace… et une fois encore, je n'étais pas seule dans cette période, j'ai su demander de l'aide à quelques amies-soeurs très proches qui m'ont aidé à traverser ce passage en me sachant soutenue et épaulée, même si s'était à moi seule de vivre cela.
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où je fais la paix avec l'image de l'homme, et surtout du père Absent dans ma vie : que ce soit mon père biologique, mon père de cœur (celui qui m'a élevé ou encore mon ex-mari dans son rôle de père …
Aller nettoyer des mémoires, entendre ce que mon père voulait me dire (sur un plan énergétique , en méditation car il est décédé il y a 3a sans avoir eu de vraie relation avec moi) et cela m'a aussi permis d'être enfin en paix avec mon nom de naissance Baquet car jusque là, je l'avais toujours détesté (sans comprendre vraiment pourquoi) . Depuis quelques mois, je me le ré-approprie, je le sens (re)prendre sa place (en moi et en qui je suis) libéré des poids que nous portions lui et moi jusque fin d'année dernière
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ce moment où je pose enfin des actes qui vont me permettre de vivre vraiment cet amour de moi que je (re)construit depuis plusieurs années… des moments pas faciles à vivre, des décisions pas faciles à prendre car inédites pour moi, car je l'aime profondément (mon conjoint) mais je m'aime aussi, je m'aime de plus en plus et si je veux me laisser Être véritablement, ce sont ces décisions les bonnes; alors j'avance, dans l'amour de moi, en me détachant au maximum des regards/réactions extérieures et en ayant intégré mon amour pour lui toujours présent.
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Sans oublier le début de notre relation où il a été cet homme sacré qui a réveillé la femme sacrée en moi, ce masculin sacré qui a soutenu et permis à la femme sacrée que je suis de se révéler, se montrer, briller, commencer à prendre sa place dans ce monde.
Cet homme sacré qui a su me prouver que ce à quoi j'aspirais était possible dans un couple : respect, écoute, communication...
Et cette fusion ! celle qui fait que l'on entends l'autre même si il ne s'exprime pas par des mots, qu'on le devine . Cette connaissance de l'autre à travers le langage du corps, cette connexion subtile qui fait que l'on ressent l'autre même séparé par la distance …
Il m'a initié à ce que moi je considère comme la sexualité sacrée …
Et oui ! J'en parle car c'est une part importante de qui nous sommes, homme ou femme et une part importante du couple; quand elle est vécue dans l'amour, le respect, sans pression ni obligation .
Ces moments partagés ont eu souvent pour moi une dimension subtile, une connexion bien au-delà du charnel, où j'ai senti cette connexion de nos âmes, un moment magique où je me suis totalement perdue dans cette connexion-union (oui, je sais ça fait beaucoup de fois le mot "connexion" mais c'est le plus juste)
source : Pinterest
Et puis il y a eu ce moment où son propre chemin l'a amené a déserter cette part de lui, à se reposer de plus en plus sur moi, à ne plus être ce partenaire, ce père qu'il avait été jusque là …
La sauveuse en moi a essayé de l'aider, portée par cet amour que nous partagions mais j'ai fini par comprendre qu'il avait son propre chemin à vivre, et que l'amour ne permet pas de tout surmonter (il m'aura fallu 2a pour arriver à cette compréhension ET acceptation, et un état interne limite du burn-out)
J'ai aussi compris qu'en fait c'était moi, la plus solide des 2, mais que je me devais de toujours agir dans l'amour et le respect de moi-même ; que faire passer le bien-être des autres m'a amené plusieurs fois à m'éteindre mais heureusement la vie m'amène toujours à reprendre la bonne voie (parfois un peu genre coup de pied aux fesses)
Aujourd'hui, j'ai eu le courage de prendre LA décision bonne pour moi .
Comment je sais que c'est la bonne?
Parce que du moment où j'ai pris cette décision , le tumulte intérieur qui m'habitait depuis plus d'un an s'est apaisé..
Nous sommes donc séparés et cela malgré cet amour profond que nous avons l'un pour l'autre.
Je(ré)apprends donc à vivre pour moi , à construire cette vie qui m'appelle, à essayer de comprendre où elle veut m'emmener sans vouloir contrôler quoi que ce soit et c'est pas tous les jours évident mais il y a beaucoup de sérénité présente .
J'ai conscience des pas que je franchis régulièrement depuis ce début d'année et c'est une sensation rigolote que de s'auto-observer
La porte avec mon âme-soeur n'est pas verrouillée, elle est juste temporairement poussée, nous avons chacun du chemin à faire l'un sans l'autre … et je sais au fond de moi qu'un jour on se retrouvera; la fin de ce couple que nous avons été a eu besoin d'être ancrée dans la matière mais ne sonne pas comme une fin définitive et tout comme j'ai senti que nos chemins avaient besoin de bifurquer , je sais que rien n'est définitif .
Un mot pour la fin ?
Je dirais que les bonnes décisions par amour pour nous ne sont pas forcément les plus faciles mais fiez-vous à votre coeur et à ce qu'il se passe dans votre corps (et mental parfois, hihi)
Avec tout mon amour, Solange
source : Pinterest
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